On observe aujourd’hui une prise de conscience d’une large part de l’opinion publique pour les défis environnementaux et de bien-être animal. Porté par ces nouveaux enjeux, auxquels qui le concernent au plus au point, le secteur de l’élevage français dans son ensemble, avicole dans le cas qui nous intéresse ici, prend des mesures d’adaptation historiques. Et ce pour relever ces nouveaux défis qui concernent l’ensemble de la société ainsi que pour répondre aux nouvelles attentes, bien légitimes, des consommateurs de viande de volaille et des œufs qu’elle fournit.
Concernant le bien-être animal, en particulier dans les élevages de volailles, les efforts portés en ce sens par l’ensemble des acteurs de la filière constitue une réelle progression. Reste à savoir si les consommateurs sauront reconnaître et récompenser ses efforts en se tournant vers ces productions plus éthiques. On fait le point dans la suite de cet article.
Vers une généralisation de l’élevage de poulets durables en France ?
Que l’on interroge des éleveurs faisant tourner de grosses fermes comme les producteurs issus d’exploitations plus modestes, donc ces préoccupations font partie de l’ADN, les choses sont loin d’être simples. En effet, qu’il s’agisse de l’élevage de poulets en France comme des autres secteurs agricoles, les enjeux auxquels ils doivent faire face sont contradictoires. Car il est bien sûr nécessaire de faire tous les progrès possibles pour améliorer le bien-être des animaux, ainsi que d’adopter des pratiques plus vertueuses pour l’environnement, tout en améliorant les qualités sanitaires et gustatives des produits. Mais en plus de ces défis o combien majeurs, les besoins préexistants demeurent. Il faut notamment que l’élevage de poulets en France soit suffisant en quantité pour répondre à la demande locale, sous peine de voir les prix s’envoler ou de devoir importer des produits volaillers de l’étranger. Ce qui serait contre-productif tant sur le plan écologique que social.
Cependant, les professionnels de l’élevage avicole hexagonal se mobilisent et a adopté des objectifs ambitieux pour concilier au mieux toutes ces contraintes. Avec comme objectif de faire passer l’ensemble de la filière vers des pratiques durables et plus éthiques dans les années à venir.
Des objectifs ambitieux fixés à l’horizon 2025 pour l’ensemble des élevages de poulets et autres volailles en France
Pour atteindre ces objectifs, les acteurs de la filière avicole française se sont engagés à respecter un cahier des charges précis, qui vise à améliorer les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des volailles. Parmi les mesures phares, on pense spécifiquement à la réduction de la densité maximale des poulets dans les bâtiments ou encore à l’augmentation de la durée minimale d’éclairage naturel ou artificiel. À ceci s’ajoute l’installation obligatoire de perchoirs et d’abreuvoirs adaptés aux besoins des volailles, ou encore de matériaux manipulables pour favoriser l’expression des comportements naturels. Autre mesure bienvenue, la limitation du temps de transport des volailles vivantes. Des temps de transport qui sont segmentés avec des pauses régulières pour fournir de l’eau et de la nourriture aux animaux.
Loin de se reposer sur ses lauriers, le secteur avicole français continue d’innover et de se diversifier pour répondre aux attentes des consommateurs et aux enjeux environnementaux. Ainsi, on assiste à un développement croissant des modes d’élevage alternatifs, qui garantissent une meilleure prise en compte du bien-être animal, mais aussi une qualité supérieure des produits.
Par ailleurs, le secteur avicole français s’engage également dans une démarche de réduction de son impact environnemental. Selon une étude du cabinet Quantis, la production française de volailles émet d’ores et déjà trois fois moins de gaz à effet de serre que la moyenne mondiale. Pour aller plus loin dans cette direction, la filière planche sur les solutions permettant d’optimiser l’utilisation des ressources et valoriser les coproduits, en s’appuyant sur les expériences déjà réalisées individuellement par les éleveurs depuis longtemps sensibilisés à ces enjeux. Par exemple, certains éleveurs utilisent la chaleur dégagée par les poulets pour chauffer leur habitation ou leur serre. D’autres transforment les fientes de volailles en engrais organique ou en biogaz. Enfin, certains valorisent les plumes de volailles pour fabriquer des isolants thermiques ou des textiles.
Les efforts des elevages de poulet pour ameliorer le bien etre animal et leur empreinte ecologique
On observe aujourd’hui une prise de conscience d’une large part de l’opinion publique pour les défis environnementaux et de bien-être animal. Porté par ces nouveaux enjeux, auxquels qui le concernent au plus au point, le secteur de l’élevage français dans son ensemble, avicole dans le cas qui nous intéresse ici, prend des mesures d’adaptation historiques. Et ce pour relever ces nouveaux défis qui concernent l’ensemble de la société ainsi que pour répondre aux nouvelles attentes, bien légitimes, des consommateurs de viande de volaille et des œufs qu’elle fournit.
Concernant le bien-être animal, en particulier dans les élevages de volailles, les efforts portés en ce sens par l’ensemble des acteurs de la filière constitue une réelle progression. Reste à savoir si les consommateurs sauront reconnaître et récompenser ses efforts en se tournant vers ces productions plus éthiques. On fait le point dans la suite de cet article.
Vers une généralisation de l’élevage de poulets durables en France ?
Que l’on interroge des éleveurs faisant tourner de grosses fermes comme les producteurs issus d’exploitations plus modestes, donc ces préoccupations font partie de l’ADN, les choses sont loin d’être simples. En effet, qu’il s’agisse de l’élevage de poulets en France comme des autres secteurs agricoles, les enjeux auxquels ils doivent faire face sont contradictoires. Car il est bien sûr nécessaire de faire tous les progrès possibles pour améliorer le bien-être des animaux, ainsi que d’adopter des pratiques plus vertueuses pour l’environnement, tout en améliorant les qualités sanitaires et gustatives des produits. Mais en plus de ces défis o combien majeurs, les besoins préexistants demeurent. Il faut notamment que l’élevage de poulets en France soit suffisant en quantité pour répondre à la demande locale, sous peine de voir les prix s’envoler ou de devoir importer des produits volaillers de l’étranger. Ce qui serait contre-productif tant sur le plan écologique que social.
Cependant, les professionnels de l’élevage avicole hexagonal se mobilisent et a adopté des objectifs ambitieux pour concilier au mieux toutes ces contraintes. Avec comme objectif de faire passer l’ensemble de la filière vers des pratiques durables et plus éthiques dans les années à venir.
Des objectifs ambitieux fixés à l’horizon 2025 pour l’ensemble des élevages de poulets et autres volailles en France
Pour atteindre ces objectifs, les acteurs de la filière avicole française se sont engagés à respecter un cahier des charges précis, qui vise à améliorer les conditions d’élevage, de transport et d’abattage des volailles. Parmi les mesures phares, on pense spécifiquement à la réduction de la densité maximale des poulets dans les bâtiments ou encore à l’augmentation de la durée minimale d’éclairage naturel ou artificiel. À ceci s’ajoute l’installation obligatoire de perchoirs et d’abreuvoirs adaptés aux besoins des volailles, ou encore de matériaux manipulables pour favoriser l’expression des comportements naturels. Autre mesure bienvenue, la limitation du temps de transport des volailles vivantes. Des temps de transport qui sont segmentés avec des pauses régulières pour fournir de l’eau et de la nourriture aux animaux.
Loin de se reposer sur ses lauriers, le secteur avicole français continue d’innover et de se diversifier pour répondre aux attentes des consommateurs et aux enjeux environnementaux. Ainsi, on assiste à un développement croissant des modes d’élevage alternatifs, qui garantissent une meilleure prise en compte du bien-être animal, mais aussi une qualité supérieure des produits.
Par ailleurs, le secteur avicole français s’engage également dans une démarche de réduction de son impact environnemental. Selon une étude du cabinet Quantis, la production française de volailles émet d’ores et déjà trois fois moins de gaz à effet de serre que la moyenne mondiale. Pour aller plus loin dans cette direction, la filière planche sur les solutions permettant d’optimiser l’utilisation des ressources et valoriser les coproduits, en s’appuyant sur les expériences déjà réalisées individuellement par les éleveurs depuis longtemps sensibilisés à ces enjeux. Par exemple, certains éleveurs utilisent la chaleur dégagée par les poulets pour chauffer leur habitation ou leur serre. D’autres transforment les fientes de volailles en engrais organique ou en biogaz. Enfin, certains valorisent les plumes de volailles pour fabriquer des isolants thermiques ou des textiles.
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