Bien-etre animal et elevage sont-ils compatibles ?

D’après une enquête de 2020, environ 33%, soit un tiers des français veulent davantage s’investir dans le bien-être animal au moment de faire leurs choix alimentaires. La question des bonnes conditions d’élevage redouble alors d’importance. Quelles sont donc celles à favoriser côté éleveurs ? Sont-elles compatibles avec la demande à laquelle ils font face ? Quelques exemples.

L’espace de vie

L’un des éléments cruciaux en matière de bien-être animal est le cadre de vie, tel que l’espace ou la possibilité de passer du temps en plein air. L’un des leaders français en matière de volaille, le groupe LDC que l’on retrouve dans des marques comme Maître Coq ou le Gaulois l’a bien compris avec, par exemple, ses poulets fermiers qui vivent 91 jours en plein air (source : https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-gaulois-maitre-coq-loue-il-est-le-champion-du-poulet-toutes-categories-1352376).
Des conseils d’élevage qui s’appliquent tout autant à d’autres espèces animales comme les porcs ou les bovins. La vie en plein air offre est en effet bénéfique à l’animal aussi bien sur le plan physiologique que psychologique. Les éleveurs ont, eux aussi, tout à y gagner puisque leurs bêtes s’y sentant mieux, elles risqueront bien moins de se sentir stressées et leurs défenses immunitaires n’en seront que renforcées.

Un bon lieu de vie passe aussi par de l’espace suffisant par animal. Lors d’un élevage de volailles par exemple, il est essentiel que les poules et coqs puissent se déplacer facilement et disposent d’une libre circulation dans les poulaillers. Les éleveurs accorderont également un soin tout particulier à l’entretien des lieux en veillant à ce que la température demeure optimale en toute saison, et en proposant des espaces de vie bien isolés de l’extérieur pour éviter notamment l’humidité.

Cette attention au cadre de vie passe aussi par un nettoyage très régulier des lieux d’élevage, de jour comme de nuit, afin d’assurer aux bêtes un environnement propre et donc optimal d’un point de vue sanitaire.

L’alimentation

De bonnes conditions d’élevage passent aussi par le mode de nutrition du bétail. Là encore, offrir une alimentation adaptée et de qualité aux animaux est à la fois bénéfique pour ces derniers et pour les éleveurs : des bêtes nourries convenablement sont en meilleure santé, grandissent mieux, et permettent d’offrir au consommateur une viande de qualité sans pour autant avoir négligé le bien-être de la bête concernée.

Bien alimenter ses animaux passe par le choix de la qualité de la nourriture, mais aussi par un suivi minutieux du poids de ceux-ci. Grâce à une pesée régulière, les éleveurs s’assurent ainsi que leur bétail s’alimente bien et ne souffre d’aucun problème en rapport avec le poids.
Tout comme l’espace de vie, les mangeoires et autres points de restauration doivent, eux aussi, faire l’objet d’un entretien très régulier, de façon à ce que l’eau et la nourriture y soient toujours fraîches, ce qui évitera là encore de nombreux risques en matière sanitaire.

Les soins

Enfin, le suivi de l’état de santé de chaque animal est essentiel à son bien-être au quotidien. Anticiper en surveillant minutieusement la santé de tous les animaux permet de grandement limiter le risque de traitements lourds types antibiotiques ou celui d’une épidémie dans l’élevage. Un programme de vaccination est, en parallèle, un bon moyen d’écarter de nombreux risques sanitaires.

Éleveurs et vétérinaires travailleront conjointement pour s’assurer que chaque espèce animale bénéficie du vaccin le plus adapté. Dans le monde de la volaille par exemple, canetons, poussins et dindonneaux pourront ne pas avoir les mêmes besoins en termes vaccinal selon la race concernée.